La théorie de l’étoile
« La perception de la présence, la force présente ici et maintenant et le rayonnement, de l’intérieur vers l’extérieur de notre être .. - Nous ne sommes pas séparés par une peau - notre énergie va bien au-delà. » .
La science nous dit que ce sont images mentales, des fictions-croyances élaborées par le SNC. En mettant des mots nous les habillons de réalité et nous obtenons les réactions physiologiques, biologiques qui vont avec. Alors servons en nous de cette belle science… et habillons notre présence!
Nous sommes soumis à une physique gravitationnelle qui conditionne la biomécanique. Notre corps tout entier l’est , mais nous pouvons très bien utiliser ces forces extérieures et intérieures comme support pour développer un état optimal.
Si la pesanteur peut être un fardeau qui nous fait porter le poids du monde sur nos épaules, elle est aussi un formidable invariant qui nous offre la possibilité de rayonner dans le monde qui nous entoure.
C’est elle qui nous permet d’exister dans le monde. De percevoir et de répondre. Ma philosophie est que nous ne sommes pas sur cette terre pour en subir les conséquences mais plutôt pour en faire rayonner notre présence.
Prendre conscience de l’état de notre corps à partir de la mise en action de nos muscles les plus profonds est un moyen de changer la façon dont on se « maintient » dans l’espace et par répétition, de créer de nouveaux modèles internes de cette relation corps-espace qui pourront s’exporter dans notre vie de tous les jours.
Appliquer ceci en dehors des tapis devient un réel support à l’estime de soi en privilégiant le respect de la physiologie aux mauvaises habitudes quotidiennes.
Au niveau de la pratique, nous activerons nos muscles profonds, par un centrage de notre énergie , que j’appelle par exemple le “cisaillement” des jambes. Cela nous permet de maintenir notre équilibre plus facilement, et de ressentir une grandeur de notre “posture”, et donc un “rayonnement” plus grand en réponse.
Posture d’équilibre - jambes ouvertes pour ressentir ces actions appliquées par soi même , sur soi même.
De plus, nous utiliserons la technique du contracté relâché - mécanisme neurologique : Nous utilisons et respectons les mécanismes physiologiques de nos muscles, par voie reflexes. C’est alors de cette façon que nous pouvons respecter notre façon de fonctionner …
Relaxation post isométrique :
On effectue un étirement passif après une contraction active isométrique, en profitant de la phase de relaxation post-isométrique ; l'explication est l'utilisation du « réflexe ostéotendineux inverse » qui permet l'inhibition de la contraction musculaire quand la tension du muscle augmente trop : à partir des organes tendineux de Golgi, les fibres Ib vont inhiber le motoneurone alpha.
Inhibition réciproque :
Il s'agit d'un étirement passif après une contraction active isométrique de l'antagoniste ; la contraction se fait donc dans le sens de la restriction; on utilise le phénomène d'« innervation réciproque » de Sherrington : une action sur le muscle antagoniste s'accompagne de l'effet opposé sur l'agoniste, grâce à un interneurone inhibiteur ; cette technique est utile si le muscle atteint est trop douloureux dans sa contraction.
Au-delà de ça , C’est une façon de créer des flux sensoriels égocentrés qui confèrent à un changement du sentiment de soi, c’est une modulation de la représentation mentale de Soi, ce qui va au-delà de la simple dimension physique.
Mon invitation est donc au travers de cette pratique, d’en faire votre expérience , et d’en retirer les bienfaits. Ils sont concrets, physiques, et faciles à dupliquer ainsi dans la vie de tous les jours.